Éliette Abécassis, née le 27 janvier 1969 à Strasbourg en France, est une femme de lettres française.
Ancienne élève de l'École normale supérieure, elle a obtenu l'agrégation de philosophie et enseigne la philosophie à la faculté de Caen. Son père,Armand Abécassis, enseigne la philosophie et est un historien renommé de la pensée juive. Elle-même est pratiquante et son éducation et sa vie sont baignées de la religion et de la culture juives.


En 1998, Éliette Abécassis écrit un essai sur le Mal et l'origine philosophique de l'homicide : Petite Métaphysique du meurtre aux PUF.
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En septembre 2000, elle publie son nouveau roman chez Albin Michel La Répudiée. Elle reçoit le Prix des écrivains croyants 2001 et est finaliste au Grand Prix du roman de l'Académie française et pour le Prix Fémina. Ce roman s'inspire du scénario qu'elle a écrit pour le film Kadosh du réalisateur israélien Amos Gitaï. Pour élaborer ce scénario, Éliette Abécassis a vécu six mois dans le quartier très orthodoxe de Jérusalem, Mea Shearim.


La même année, elle réalise le court-métrage «La nuit de noces» dont le scénario est co-écrit avec Gérard Brach.
En 2002 paraît le roman Mon père, qui raconte la remise en cause d'une relation père-fille idyllique tandis que Qumran est adapté en bande dessinée par Gémine et Makyo.
En 2003, son roman Clandestin raconte l'histoire d'un amour impossible. Il fait partie de la sélection des douze livres du Prix Goncourt.

En 2005, avec son roman Un heureux événement, Éliette Abécassis aborde le thème de la maternité. Elle réalise également le documentaire-fictionTel Aviv la vie, avec Tiffany Tavernier.
En 2007, elle publie avec Caroline Bongrand, un essai sur les femmes d'aujourd'hui, intitulé Le Corset invisible.

Anna a beau être divorcée et avoir trouvé en Sacha son âme soeur, son ex-mari doit d'abord lui accorder le guet, le divorce religieux juif, pour pouvoir céder à ses pulsions amoureuses sans être considérée comme une femme adultère.
Nous suivons ses démarches auprès de son ex-mari, des rabbins, et d'avocat. Elle finira par se rendre en Israël pour obtenir ce guet auprès d'un Beth Din(tribunal rabbinique).
Heureuse et croyant enfin être libérée, elle présente son annulation au rabbins de Paris, qui le lui refusent, ils ne sont pas obligés d'appliquer les décisions du Beth Din d'Israël. En leurs présence, son mari accepte finalement de lui remettre le guet... avec la mention : "Et te voici permise à tout homme ... sauf à Sacha Steiner...
La porte se referme sur le ventre rond de Anna....

Assez étonnant pour une femme du XXIème siècle, vivant à Paris et ayant fait de bonnes études, de la voir ainsi démunie face à la religion et être autant écrasée sous le poids des traditions.
Autant, cela m'avait paru presque normal dans "la répudiée" où l'épouse était soumise à la communauté de Mea Shearim, autant là, je trouve le trait fortement exagéré. Mais cela reste un roman agréable à lire, et au moins quelques découverte sur les femmes dans le judaïsme.
Une grande préférence pour son cycle de Quram. - lu par http://mazel-annie.blogspot.com/2011/11/challenge-litterature-juive-eliette.html
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