vendredi 16 décembre 2011

au commencement... la Bible


Le mot « Bible » désigne l’ensemble des textes religieux juifs (Bible hébraïque) ou judéo-chrétiens (Bible chrétienne). La Bible rassemble, en un ouvrage unique, une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles (viiie siècle av. J.‑C. -iie siècle). 
Les versions connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de rédaction. Ceci laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux historiens et pose en termes aigus la question d'un recours littéral au texte.
La Bible hébraïque se nomme TaNaKhacronyme formé à partir des titres de ses trois parties constituantes : la Torah (la Loi), les Neviim (les prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits)N 1. Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite des Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.
Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh et d'autres textes antiques non repris par la tradition judaïqueN 2. La Bible chrétienne contient en outre unNouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'ApocalypseN 3.
La Bible hébraïque est écrite en hébreu (comme le nom l'indique) avec quelques passages en araméen. La tradition juive divise la Bible en trois grandes parties, désignées par le terme TaNaKh, acronyme de leurs titres en hébreu, la Torah, les Neviim, les Ketouvim :
  • la Loi, dont le nom hébreu est la Torah, constituée des cinq livres attribués à Moïse. Cette narration couvre la période allant de la création du monde à la mort de Moïse, qui a amené le peuple d'Israël hors d'Égypte jusqu'aux portes de la Terre promise, en passant par le mont Sinaï où il a reçu les commandements de Dieu ;
  • les Prophètes, en hébreu Neviim, qui relatent l'installation d'Israël en Canaan jusqu'à l'Exil à Babylone, et rapportent la prédication des prophètes envoyés par Dieu pour parler en son nom ;
  • les Écrits, en hébreu Ketouvim, qui s'ouvrent par les Psaumes et des écrits de Sagesse, et complètent l'historiographie avec le retour de l'Exil.
Les Juifs considèrent traditionnellement que la Torah fut dictée par Dieu et écrite par Moise lui-même. Un travail de structuration est attribué à Esdras et à la Grande Assemblée. À l'époque romaine, les prophètes n'étaient pas reçus par la totalité du judaïsme, et la liste des Écrits restait encore ouverte. Avant même la traduction grecque, ont existé en araméen, langue officielle de l'empire perse à l'ouest de l'Euphrate, des traductions commentées, appelées « Targoum », qui attestent une lecture publique des livres bibliques.
Les origines du Tanakh ne font pas consensus. La tradition attribue sa composition actuelle aux Pères de Yabné, sans doute au début du iie siècle. C'est la Bible selon le judaïsme. Ce texte sera retenu en 1530 comme Ancien Testament par les protestants, qui l'éditeront pourtant dans l'ordre des livres de la Bible grecque.

Pour le judaïsme, la question de la composition du Tanakh ne se pose pasMaïmonide, pourtant suspect de rationalisme, pose en article de foi que la Torah a été donnée à Moïse, comme il est décrit dans l'Exode. Et comme la lecture littérale n'est que le premier niveau de la compréhension du texte, libre à chacun d'imaginer, sous la conduite des Sages, comment les choses se sont "réellement" passées. La lecture de la Torah est au centre du culte synagogal : à l'office du matin le lundi et le jeudi, le jour du Chabbat, au début du mois (Rosh Hodesh) et les jours de Fêtes (Yom tov), on lit une section d'un des cinq livres de Moïse, nommée parasha ou se rapportant au sujet du jour, la même dans toutes les synagogues du monde, manifestation fondamentale de l'unité du peuple juif. La personne appelée récite la bénédiction qui précède et suit la lecture. La bar-mitsva représente l'accession à l'âge de responsabilité et de membre à part entière de la communauté du garçon, à 13 ans (de fait, 13 ans et un jour). Elle est l'occasion de célébration. Les commentaires de la Bible sont au centre de la littérature talmudique.

Le premier livre qui soit sorti des presses de Gutenberg a été la Bible dans la version latine de saint Jérôme, la Vulgate. La Bible de Dietenberger était la première bible catholique en langue allemande traduite par Jean Dietenberger et imprimée chez imprimerie Jordan à Mayence.
Au 31 décembre 2007, la Bible, en totalité ou en partie, avait été traduite en 2 454 langues12. 95 % des êtres humains ont désormais accès à la Bible dans une langue qu’ils comprennent. À ce jour, on estime à 40 millions le nombre de bibles distribuées chaque année, dont 280 000 en France. Une grande partie de cette diffusion est due aux distributions gratuites par les Églises ou les sociétés bibliques. Des chiffres auxquels il faut ajouter le nombre impressionnant d'exemplaires du Nouveau Testament diffusés (sans doute cinq fois plus que les bibles complètes). Aucun ouvrage à travers le monde n'a jamais eu un tirage aussi important et constant au fil des siècles.
D’après une étude de 200813, 75 % des Américains, 38 % des Polonais et 21 % des Français déclarent avoir lu au moins un passage de la Bible au cours de l’année passée14. Plus de la moitié des Français ne possèdent pas de Bible chez eux, contre 15 % des Polonais et 7 % des Américains14.-wikipédia
voir également :

.traduction d'André Chouraqui (juive) : (traduction très littérale)
     Tora & livres des Prophètes (l'Ancien Testament hébreu)
     Livres deutérocanoniques (Septante grecque)
     Nouveau Testament : Le pacte neuf





athalie nous en parle...
http://chezmarketmarcel.blogspot.com/search/label/Challenge%20Litt%C3%A9rature%20juive
Je l’ai lue en petits fragments de quelques minutes le soir pendant environ 2 ans.

 Il y a pas mal de pages que j'ai passées car sur le plan littéraire tout n’est pas très lisible. Et je suis athée, je ne cherche pas de dieux dans les pages des livres, les mythes me suffisent.   
J’ai lu la Bible pour ma culture générale et notamment iconographique. L’histoire d’Adam et Ève, les pérégrinations dans le désert, les guerres et les conquêtes, le délicieux Cantique des cantiques, la violence des paroles de Jésus (notamment dans l’Évangile de Matthieu) et la folle Apocalypse de saint Jean (indispensable si vous envisagez d’admirer la tapisserie de l’Apocalypse d’Angers) (ou pour lire De bons présages de Pratchett et Gaiman). Pour tous ceux soucieux de nourrir leur culture et de comprendre le texte biblique, je conseille l’écoute (gratuite) des cours de Thomas Römer au Collège de France sur Abraham, c'est plein d'intelligence et de finesse.


azel - 
Détails sur le produitquant à moi, j'ai lu La Bible de Jérusalem (Collectif) vers l'âge de 18 ans, plus pour le côté historique que religieux. Il m'arrive encore de la feuilleter. Sinon j'ai plus tendance a lire des passages directement sur l'ordinateur (Détails sur le produitLa Bible de André Chouraqui). Et, bien entendu, je n'ai pas résisté a acheter  Détails sur le produitLa Bible pour les Nuls de Eric Denimal. 
En ce qui concerne la Bible catholique, je n'ai jamais réussi à lire les évangiles.

.Par contre, j'aime assez certaines histoires de la Bible, notamment : Marek Halter et Michèle Kahn



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