vendredi 16 décembre 2011

France - Victor Malka

France : Victor Malka



Dieu soit louéDieu soit loué de Victor Malka

Classé alphabétiquement par mots-clés, ce livre rassemble quelque 3000 anecdotes, historiettes, mots d'esprit et histoires drôles sur les juifs.
De nombreux thèmes sont illustrés de manière ludique tout au long du volume tels que les relations entre pères et fils, les mères juives, l'amour ou encore les Bar Mitzva.




eorgenous conseille un livre plaisant, et délassant.
Construit de façon simple, comme son nom l’indique, cet ouvrage rassemble plusieurs histoires selon plusieurs mots-clés et alphabétiquement, ce qui est très pratique en soi (vous me direz que c’est le propre des dico!). L’humour juif a souvent pour thème la religion, la mère juive, l’argent mais aussi l’antisémitisme. Ici Victor Malka, non seulement rassemble des histoires qui ont trait à ces thèmes principaux, mais les entrées de son dictionnaire vont bien au-delà et permettent donc de voir l’étendu de cet humour très particulier et qui, pour moi, s’incarne en la figure de Woody Allen (les histoires sur les maladies et l’hypocondrie ont d’ailleurs une place très honorable!). Certaines histoires présentent de bons mots prononcés par Albert Einstein, Albert Cohen, Heinrich Heine ou encore Groucho Max ou Sigmund Freud, ce qui m’a beaucoup plu.
Toutes ces histoires ne sont pas forcément des histoires drôles, et certaines phrases se rapprocheraient davantage des aphorismes ou proverbes.
Ce dictionnaire, au-delà du simple effet divertissant, m’a aussi beaucoup appris sur l’esprit juif, ses préoccupations, son auto-dérision (notamment vis-à-vis de l’argent et du commerce), et cette capacité à rire malgré l’histoire lourde qui les unit (voir entrées gestapo, Hitler entre autres).- http://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/2011/09/03/dieu-soit-loue-le-dictionnaire-de-lhumour-juif-victor-malika/#comment-23794

azel -  Je ne l'ai pas lu, mais je suppose que c'est dans le même genre que La bible de l'humour juif de Marc-Alain Ouaknin, 


Plusieurs grands écrivains, comme Saul Bellow ou IsaacBashevis Singer, ont illustré l’humour juif dans la littérature américaine, sans oublier Woody AllenPierre Dac



L’humour juif construit alors une typologie de «profils psychiques et moraux» le shlemiel (le maladroit),  le shlimazel  (le malchanceux), leh’outzpedik (l’insolent, le culotté, l’effronté), le shnorrer (le mendiant), lepotz (le sot), le kre’tzer (le plaintif), la yah’né (l’épouse acariâtre), leknacker (le vantard), le shloupen (le rabat-joie), etc. 

On les repère très bien dans les films des Marx Brothers, de Jerry Lewis, de Woody Allen, et dans les blagues ci-dessous. Et comme le dit très malicieusement Gérard Rabinovitch, «au cœur des fêtes juives, Roch Hachana et Kippour la semaine dernière, Souccot, la fête des Cabanes, à partir de mercredi, n’est-ce pas aussi l’occasion de rire de tout ?» 


Oui, mais «pas avec tout le monde», comme le recommandait le goy Desproges. Oui, mais «pas n’importe comment», lui répondrait un juif. - http://www.liberation.fr/vous/01012291382-humour-juif-un-petit-coin-d-autoparodie

Pas certaine de le lire d'ailleurs, mon choix se porterait plutôt sur ses ouvrages sur le judaïsme. - http://mazel-annie.blogspot.com/2011/09/challenge-litterature-juive-lhumour.html

qui donc lira les suivants  en 2012 ?

bibliographie


La haute sagesse chinoise s'applique au niais satisfait de soi et de l'univers, aussi bien qu'à l'éthique du plus profond philosophe taoïste. C'est une option qu'écarte d'emblée la sagesse populaire juive. Ici le persiflage devant la bêtise et la grossièreté innée des hommes frôle souvent l'aveu d'une détresse sans remède. " Un juif fuit un lieu plein de malheurs, mais les malheurs le suivent là où il va. " A la constatation désolée et sarcastique de Chmouël Yossef Agnon répond paradoxalement celle de Stanislas Jerzy Lec : " Ne succombez jamais au désespoir : il ne tient pas ses promesses. " La justesse et l'acuité des réflexions sont accentuées par leur ton impertinent, leur tour souvent inattendu : " On ne se gratte pas la tête pour rien: ou bien on a des soucis, ou bien on a des poux. " Les mille exemples de cette sagesse réunis avec tant de dévotion et d'humour par Victor Malka nous proposent les clartés acides d'un enseignement certes tout humain, que sous-tend néanmoins, comme en creux, la parole rédemptrice émanée du Sinaï.
" Il en est qui pensent qu'il est difficile d'arriver à être un ange. En vérité, ce qui est difficile c'est d'arriver à être un homme. " C'est par le partage de telles pensées, autant que par l'étude des textes, que se transmet la sagesse juive. Dans cette petite anthologie, Victor Malka nous fait découvrir cette littérature orale, au plein sens du terme, qui nous éclaire avec légèreté sur les grandes questions de la vie : justice, miséricorde, prière, rires et larmes, aventure spirituelle... Les pères de la tradition juive, des maîtres du Talmud aux rebbes hassidiques en passant par les philosophes espagnols, se sont penchés sur ces thèmes pour proposer à leurs fidèles ces préceptes de vie. Aujourd'hui encore dans toutes les synagogues du monde, ces paroles sont répétées et commentées au gré de l'heure et de l'humeur, comme on se transmettrait, dans la crainte et le tremblement, des braises ardentes.
Les juifs savaient rire d'eux-mêmes et des autres. Les histoires drôles, un commentaire astucieux, des termes à double sens, un mot d'esprit, un rêve loufoque, une légende surréaliste ou un banal jeu de mots, ils connaissaient, s'y connaissaient et s'y reconnaissaient. Cette époque est-elle finie? Victor Malka se pose la question. À l'en croire, même chez les juifs, rire n'est plus à l'ordre du jour. D'autre part, bien des histoires dites " juives " ne sont que prétexte au racisme, à l'entretien de la haine au profit ou au détriment des juifs. Qu'est-ce qui a changé? Est-ce " Auschwitz " qui a modifié la donne et qui fait que " Dieu ne rit plus "? L'arrivée des juifs d'Orient qui auraient moins le sens de l'humour que les juifs d'Europe de l'Est? La création d'un État juif, c'est-à-dire l'existence d'Israël? L'évolution des juifs religieux? Ces questions très sérieuses, il importe de les entendre, d'y réfléchir, exemples à l'appui : en effet, pour ne pas démentir la tradition, Victor Malka n'oublie pas d'y répondre avec... des histoires juives, bien sûr.

Après avoir obtenu son diplôme de l'Institut des Hautes Etudes rabbiniques au Maroc, Victor Malka se tourne vers... des études de journalisme, au grand désespoir de son père qui espérait le voir perpétuer le rabbinat de la tradition familiale. Des décennies plus tard, il se demande s'il a gagné au change. Dans ce Journal, sorte de confession d'un enfant juif du siècle, il exprime en tout cas tristesse et désillusion face à l'évolution de la scène du judaïsme, israélien et diasporique. S'expriment ici étonnements et blessures d'un parcours inédit, beaucoup d'émotions et d'interrogations, des tâtonnements, des colères et des exercices d'admiration, des mots pour temps de crise et des formules d'espérance, des histoires pour rire et des paroles de fraternité. L'auteur n'oublie pas les leçons de vie glanées auprès de maîtres lumineux et d'individus d'exception. Mais aussi tourne et retourne les questions posées aux juifs : à certaines ils ne peuvent répondre, à d'autres ils répondent mal, et d'autres encore restent à tort sans réponse ! Sale temps pour les juifs ? Sans doute, mais c'est une vieille histoire qui se continue sous de nouvelles formes... Une vocation ratée, Victor Malka ? Peut-être, mais à coup sûr son témoignage, tantôt drôle et tantôt grave, est celui d'un juif resté fidèle au judaïsme de son enfance marocaine.

Avec Cholem Aleikhem (1859-1916), humoriste et écrivain juif de nationalité russe et de langue yiddish, renaît le monde du shtetl, la bourgade juive d'Europe de l'Est, avec sa vie quotidienne tragicomique tissée de rires et traversée de larmes. Victor Malka, qui ne vient pas de cette culture-là, a été séduit depuis longtemps par ce compère en histoires drôles, et il le fait revivre ici à travers une anthologie thématique, avec un choix de ses bons mots et de ses récits bâtis sur le comique de situation, d'une ironie décapante. Dans ses dernières volontés, Cholem Aleikhem désirait qu'on se rappelle son nom au milieu des rires ou pas du tout! Le voici exaucé... Mais son humour doux-amer, toujours sur fond des dangers et des souffrances endurés par les juifs dans la Russie des tsars, n'est pas seulement d'hier. C'est un rire toujours actuel, pour consoler, aider, réconforter, guérir de nos tristesses d'aujourd'hui.
Détails sur le produitLa Torah pour les nuls de Arthur Kurzweil et Victor Malka 
Transmise par Dieu à Moïse sur le Mont Sinaï en 1280 av. J.-C., la Torah est l'objet le plus sacré du judaïsme. Constituée d'une partie écrite de cinq textes - la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome - et d'une partie orale, la Torah est devenue la tradition spirituelle du peuple juif. Vous découvrirez dans ce volume de référence la structure et l'histoire de la Torah, son contenu et les messages qu'elle délivre, les dix commandements selon la Torah et leur interprétation. Tout un monument de la spiritualité universelle à explorer !

On l'a parfois comparé à Ray Charles, en version orientale.

Non seulement parce qu'il était aveugle, mais aussi parce qu'il avait une voix qui réveillait les cœurs. Le rabbin David Bouzaglo (1903-1975) a été et continue d'être pour tous les juifs marocains, qu'ils soient installés en France, au Québec, en Israël ou au Maroc, un modèle et une référence. Poète, rabbin et chantre, il a dirigé durant des décennies, la traditionnelle cérémonie dite des bakkachot (supplications) au cours de laquelle les juifs d'Orient et singulièrement ceux de l'Empire chérifien se réveillent avant l'aube pour chanter dans leurs synagogues des textes et des poèmes religieux sur des airs de musique andalouse.

C'est à cette antique tradition et au rabbin David Bouzaglo qui lui a véritablement donné ses lettres de noblesse, que ce livre est consacré. L'auteur a mené durant deux ans une enquête sur ce que fut le parcours de vie de ce maître auprès de ceux qui l'ont connu ou de ceux qui ont été ses compagnons ou ses disciples.

"Le sage comprend par un clin d'oeil, il y faut un coup de poing pour l'idiot." "Le saga est supérieur au prophète." "Tu possèdes la sagesse ? Que te manque-t-il ?" "Sagesse vaut mieux que force"... A travers ces proverbes, la sagesse, valeur suprême de la tradition juive, fait son propre éloge. Mais le millier de proverbes contenus dans cette anthologie parlent beaucoup plus de la vie quotidienne, de l'amour et de la haine, de la vie et de la mort, du bien et du mal, des parents et des enfants, de Dieu et des hommes, du péché et du repentir, du temps et de l'éternité... Comme tous les proverbes, ceux-ci reflètent la vie d'un peuple, ses passions et ses soucis, ses joies et ses peines, ses forces et ses faiblesses. Mais aussi, comme tous les proverbes, ils sont une part de la sagesse des nations, du métier de vivre que tous les hommes de toutes les générations sous le soleil ont dû apprendre et qu'ils ont transmis à la postérité.  
Nous connaissons aujourd'hui beaucoup mieux le Talmud. Mais les talmudistes, les connaissons-nous? Qui étaient-ils donc, ces docteurs de la Loi dont les paroles, les débats et, souvent très partiellement, la vie nous sont connus à travers les écrits réunis dans le " Talmud de Babylone " et le " Talmud de Jérusalem " ? Oui, qui furent-ils ces maîtres de la sagesse juive, ces champions de l'" étude " qui ont façonné les formes générales du judaïsme actuel, ses croyances et ses pratiques, ses notions et ses concepts, ses refus et ses idéaux? A jamais ils personnifient la vocation juive, qui est de sans cesse questionner sur le pourquoi et le comment. Dans des biographies très vivantes, Victor Malka nous les restitue tels qu'en eux-mêmes, avec leurs talents et leurs faiblesses, leurs passions et leurs querelles, leurs débats et leurs combats, leur grandeur et leur mesquinerie, leurs réalisations publiques et leur vie privée: leur poids d'humanité tout simplement... Veilleurs, éveilleurs, éclaireurs sur le qui-vive, buissons ardents, ils siègent au saint des saints de la mémoire juive.

Depuis une trentaine d’années, grâce à des auteurs, des chercheurs, des traducteurs juifs, nous connaissons beaucoup mieux le Talmud. Mais les talmudistes ? Qui étaient-ils donc, ces docteurs de la Loi dont les paroles, les débats et, souvent très partiellement, la vie nous sont connus à travers les écrits réunis dans le « Talmud de Jérusalem » et le « Talmudde Babylone » ? Oui, qui furent-ils ces maîtres de la sagesse juive, ces champions de l’« étude » qui ont façonné les formes générales du judaïsme actuel, ses croyances et ses pratiques, ses notions et ses concepts, ses refus et ses idéaux ? 

Dans des biographies très enlevées, Victor Malka les restitue tels qu’en eux-mêmes, avec leurs talents et leurs faiblesses, leurs passions et leurs querelles, leur grandeur et leur mesquinerie, leurs réalisations publiques et leur vie privée : leur poids d’humanité tout simplement…


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