lundi 13 février 2012

France . Caroline Boidé - Les Impurs

 
carolineboide_thumbCaroline Boidé est une jeune femme de trente ans, née d'une mère juive d'Algérie et d'un père originaire de France. Les Impurs est son deuxième roman.

Bibliographie
rongés / tentation de lire...

Les Impurs - 160  pages


Alger, fin des années cinquante. Malek, jeune musulmane, n’a d’autre religion que celle des livres. David est un ébéniste juif de Batna. Ensemble ils vont vivre un amour fou alors que s’installe la guerre civile. Si Malek est décidée à vivre sa passion jusqu’au bout, David, lui, reste plus perméable au nouvel ordre du monde.
 Loin des images sépia de l’Algérie de l’époque, Les Impurs lève le voile sur ce bastion de paix millénaire entre juifs et arabes, fait de jours communs et bariolés, éclaire à sa manière notre présent et ce que l’on nomme à tort l’entente impossible.
 Dans ce roman d’une grande sensualité, Caroline Boidé nous montre combien par-delà la disparition et la guerre suffocante, écrire ouvre une espérance inouïe d’entendre les voix qui se sont tues et de voir enfin sans limites. 

citation, page 30 : « Chaque jour, à l’atelier, j’attendais Malek. Elle me rejoignait vers dix-sept heures, une fois sortie de la bibliothèque. Un peu avant, je laissais le meuble en cours et rêvais, couché sur le dos dans un tas de copeaux, à écouter le silence, le sang battre dans mes veines en espérant qu’elle frappe.
Les Juifs et les Arabes se fréquentaient beaucoup à cette époque. Ils partageaient leurs appartements, leurs fêtes, leurs tables, leurs vies en somme, au risque d’être intrusifs parfois, alors Malek ne se cachait pas pour venir me retrouver. Si elle avait voulu tenir nos rencontres absolument secrètes, elle ne l’aurait pas pu car la vie se déroulait dehors en Algérie, dans les rues, sur les perrons, devant les vitrines des magasins, où il y avait toujours des rassemblements de familles et de vieillards, à causer au creux des portes. C’était le cas devant les fenêtres de mon atelier comme partout ailleurs. »

  David et Malek aurait pu vivre heureux, à une autre époque, ailleurs... et surtout si leur religion ne les séparaient pas de façon définitive.

Elle est musulmane lui juif dans l'Alger des années 50 au début de la décolonisation. Par son journal, David nous raconte son amour, entrecoupé de petites phrases, et d'évènements de la vie quotidienne, les attentats, les morts, l'intolérance...


Un roman intéressant, mais que le héros semble désagréable, vraie chiffe molle sous l'autorité de son rabbin et de sa mère. Il abandonne son amour parce qu'impur, puis lorsque Malek meurt, son amour redouble, au point de n'avoir aucune considération pour Lea, son épouse choisit par sa mère. Seule sa fille aura grâce a ses yeux, et encore... 


Bref, intéressant mais je n'ai pas aimé.



En attendant mon avis, d'autres en parlent...


http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/2012/01/romans-francais/les-impurs-de-caroline-boide

http://www.encres-vagabondes.com/magazine/boide.htm

http://lasciereveuse.hautetfort.com/archive/2012/02/02/caroline-boide.html

http://memoirememoires.wordpress.com/2012/01/17/les-impurs-de-caroline-boide/


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