vendredi 16 décembre 2011

Grande Bretagne - Simon Sebag Montefiore

Holy history: Simon Sebag-Montefiore at the Western Wall Simon Sebag Montefiore 

 est né en 1965 et a étudié l’histoire à Cambridge. Il a notamment publié Catherine the Great and Potemkin (bientôt disponible en français aux éditions Calmann-Lévy), sélectionné pour les prix Samuel Johnson, Duff Cooper et Marsh Biography, Staline : la cour du Tsar rouge, qui a remporté le prix du livre historique de l’année aux British Book Awards, et Le Jeune Staline (Calmann-Lévy, 2008), qui a reçu le prix Bruno-Kreisky du livre politique (Autriche), le Costa Biography Award (Grande-Bretagne), le prix de la biographie du Los Angeles Times (États-Unis), et le Grand Prix de la biographie politique (France). Il a également écrit un roman, Sashenka (2010). Ses livres sont traduits dans plus de 35 langues à travers le monde. Il vit à Londres avec sa femme, la romancière Santa Montefiore, et leurs deux enfants.-http://www.simonsebagmontefiore.com/


L’histoire de Jérusalem est l’histoire du monde
Jérusalem est la ville universelle, la capitale de deux peuples, le lieu saint de trois religions. Du roi David à Ben Gourion, de la naissance du judaïsme, du christianisme et de l’islam au conflit israélo-palestinien, voici l’histoire de Jérusalem, la cité universelle : trois mille ans de foi et de fanatisme, de conquête et d’occupation, de guerre et de coexistence entre diverses croyances.

Simon Sebag Montefiore raconte les batailles, mais aussi les histoires d’amour et de haine des hommes et des femmes qui ont fait Jérusalem — soldats et prophètes, poètes et rois, courtisans et musiciens. 

Cette biographie unique en son genre fait revivre tous ceux qui ont édifié et détruit la ville et qui en ont fait le récit : citoyens ordinaires comme grandes figures historiques, de Salomon et Cléopâtre à Soliman le Magnifique ; d’Abraham à Jésus et Mahomet ; du monde ancien aux temps modernes de Flaubert, Chateaubriand, Raspoutine et Lawrence d’Arabie. 
Ce livre ambitieux et captivant, qui se fonde sur des archives inédites, regorge d’anecdotes et de détails passionnants. Il montre comment Jérusalem est devenue Jérusalem, la seule cité à la fois céleste et terrestre.

azel - On s'imagine souvent tout connaître d'une ville, pour Jérusalem, j'ai fait des découvertes superbes. En fait, hormis les croisades et ce qu'en dit la Bible, ce que j'en savais était assez primaire. Pratiquement impossible de faire un article, tant ce roman est foisonnant. Je vais donc juste me contenter de noter dans la partie "curiosité historique" quelques pistes pour vous donner envie de découvrir ce livre.
 excellent - Très grande fresque, facile à lire, des hébreux à la période actuelle au Moyen Orient. Une écriture vive et alerte qui fait que ce gros livre se lit avec passion et sans le moindre ennui... au contraire, il est très difficile d'abandonner sa lecture pour revenir au présent. Et en plus, donne envie d'en savoir plus... Ce qui fait, que j'ai bien l'impression que je ne vais pas en rester là... et probablement lire sur les diverses dynasties ayant régné sur Jésuralem.  - http://mazel-annie.blogspot.com/2011/12/simon-sebag-montefiore-jerusalem.html

Qui d'autre veut en parler ?



bibliographie
Des dernières heures de l'empire des Romanov à la Russie post-perestroïka des années quatre-vingt-dix en passant par la terreur stalinienne, la destinée bouleversante d'une héroïne inoubliable. Dans la lignée du Docteur Jivago, une fresque éblouissante, par l'un des plus grands historiens de la Russie. Saint-Petersbourg, hiver 1916. Devant l'institut Smolny pour jeunes filles, Sashenka Zeitlin, jeune bourgeoise de dix-sept ans, est arrêtée. Dans une Russie tsariste au bord du gouffre, alors que sa mère continue de s'enivrer de fêtes avec Raspoutine et sa clique, Sashenka, elle, a choisi son camp. Celui de la révolution... Quelque vingt ans plus tard, Sashenka incarne la femme soviétique modèle. Epouse d'un haut cadre du parti, mère comblée de deux enfants, elle va pourtant s'abandonner à une passion torride pour un séduisant écrivain dont les idées vont se révéler dangereusement compromettantes. Jusqu'à mettre en péril la vie de ceux qu'elle aime... et la sienne. Pendant plus de cinquante ans, son histoire demeurera cachée. Jusqu'à ce qu'une jeune historienne plonge dans les archives du KGB et dévoile le destin d'une femme face à un choix impossible...
Comment devient-on Staline? Né pauvre, ce garçon séducteur et dangereux s'essaye à la poésie romantique, se prépare à entrer dans les ordres, mais trouve sa vocation dans l'action révolutionnaire. À la fois intellectuel, gangster et terroriste, le jeune Staline avait tout pour se forger un destin hors du commun dans la Russie de 1917: peu de scrupules et un énorme appétit de vie et de pouvoir.
En s'appuyant sur dix ans de recherches, en particulier dans des fonds d'archives récemment ouverts en Géorgie et à Moscou, ainsi que sur les Mémoires de nombreux acteurs et témoins de l'époque, Simon Sebag Montefiore décape le vernis de la mythologie révolutionnaire. Il montre comment la rencontre, chez le jeune Staline, du banditisme caucasien, d'une paranoïa extrême et d'une idéologie impitoyable lui permit de conquérir le Kremlin et l'URSS et fit de lui un des dictateurs les plus sanguinaires de l'histoire. Sont exposés ici ses liens ambigus avec la police secrète tsariste, ses nombreuses conquêtes féminines, ses innombrables crimes et délits, mais aussi le rôle qu'il joua dans la naissance du parti bolchevique et dans la Révolution d'Octobre. On comprend mieux la question des nationalités, les luttes d'influence et la guerre idéologique, puis exterminatrice, entre bolcheviks et mencheviks avant et pendant la Révolution de 1917. Se trouvent aussi éclairées d'un jour nouveau ses relations avec Lénine, qu'il impressionna tant que celui-ci en fit, avec Trotski, son principal homme de main, avant de mesurer, trop tard, le danger qu'il représentait.

La vie privée de Staline est longtemps restée mystérieuse. Grâce à l'ouverture de ses archives personnelles, Simon Sebag Montefiore offre enfin un portrait inédit, saisissant et intime de l'homme et de sa cour. Dans ce premier volume, il retrace l'ascension du " chef suprême ", depuis sa consécration en 1929 jusqu'à l'invasion allemande en juin 1941, en passant par les grandes purges et l'assassinat de Trotski. D'Ejov, le nain bisexuel, à Beria, le génie dépravé, Montefiore fait défiler sous nos yeux cette étrange caste de meurtriers fanatiques ou aventuriers, qui, de leurs datchas ou du Kremlin, jouent avec leurs vies et celles des autres, manipulés par un tyran à la fois cruel et fascinant. Best-seller mondial, cet ouvrage magistral a reçu en 2004 le prix du livre d'histoire de l'année décerné par le British Book Awards.

Les discours prodigieux, émouvants ou terrifiants, qui ont contribué à façonner notre monde...
L’ouvrage présente plus de 50 discours couvrant un large champ international, tant politique, social que religieux :
de Jésus à Obama en passant par Washington, Bonaparte, Victor Hugo, Gandhi, Hitler, Staline, Charles de Gaulle, Martin Luther King, Simone Veil, Gorbatchev  ou Nelson Mandela. Chaque discours est illustré, et complété d'une courte biographie et d'un rappel du contexte.

Une histoire fascinante du monde et de notre culture à travers de grands textes incontournables.


revue de presse du 9 janvier 2012

La vérité sur Jérusalem

Par Marc Riglet (Lire), publié le 09/01/2012 à 10:30, 

En biographe et historien, Simon Sebag Montefiore pose un regard passionnant sur la ville trois fois sainte. 
La vérité sur JérusalemLorsque, à Jérusalem, vous sortez de la Vieille Ville par la Porte de Jaffa et que vous entreprenez de grimper, à l'ouest, jusqu'à l'Hôtel du Roi David, le long de la route, à votre droite, sur le flanc de la colline, se dresse un étrange moulin. Avec son toit rouge, ses murs blancs, ses pales noires, il semble sorti tout pimpant d'un Walt Disney. Simon Sebag Montefiore a quelque chose à voir avec ce moulin. C'est, en effet, à l'un de ses ancêtres, Moses Montefiore, qu'on en doit l'insolite érection. 
Moses Montefiore était né à Livourne et il avait fait fortune à la Bourse de Londres. Comme Rothschild, son beau-frère, il avait été anobli et offrait les allures d'un authentique aristocrate britannique. Et, comme lui aussi, il se souciait du sort des Juifs persécutés à travers le monde. Un pèlerinage à Jérusalem le convainquit de faire quelque chose pour la petite et misérable communauté juive qui y survivait. Lors de son cinquième voyage, en 1857, pour approvisionner ses coreligionnaires nécessiteux en pain à bon marché, il fit construire le moulin. Faute de vent régulier en Judée, le moulin cessa vite de remplir sa fonction, mais il est toujours là, surplombant la Vieille Ville, à peu près aussi kitsch que notre Moulin-Rouge. Cette petite histoire, à côté de cent autres, Simon Sebag Montefiore ne pouvait pas ne pas la raconter dans sa "biographie" de Jérusalem.  
C'est une entreprise audacieuse que de "biographier"... une ville. Il faut d'abord détenir une certaine maîtrise du genre. Simon Sebag Montefiore est, de ce point de vue, un maître. Ses deux livres sur Staline, La cour du tsar rouge et Le jeune Staline, ont mérité leur immense succès. Il faut, ensuite, supposer qu'une ville a une "vie" et que cette "vie" mérite d'être racontée. La métaphore de la "vie", pour Jérusalem, est recevable. Non seulement Jérusalem a une vie, mais elle a des survies et même encore des résurrections. Et puis, surtout, cette vie est immense puisque l'on peut, au prix d'un occidentalo-centrisme non déguisé mais aussi sans exagération, dire de l'histoire de Jérusalem qu'elle est l'histoire du monde. Nous voici donc embarqués dans une histoire de trois mille ans puisque, comme il convient, notre biographe doit, pour les commencements de son récit, faire confiance... à la Bible. Simon Sebag Montefiore est toutefois attentif à la fiabilité des sources et il ne manque pas, par exemple, de préciser que si "toutes les Jérusalem idéales, antique et moderne, céleste et terrestre, sont fondées sur la description que donne la Bible de la cité de Salomon", cette description "n'est confirmée par aucune autre source et qu'aucun vestige de son Temple n'a été trouvé". De toute façon, il y a comme une unité entre les commencements mythologiques et les temps historiques plus sûrement établis. Cette unité, c'est la démesure des événements et des personnages.  
Tout se passe comme si les trois monothéismes s'étaient ligués pour faire de Jérusalem le lieu des espérances les plus séraphines et le théâtre des pires barbaries. Messies et massacres, édifications et destructions, lucre, viol et inceste scandent l'histoire des Jérusalem judaïque, païenne, chrétienne, musulmane, franque, mamelouke, ottomane. Triomphante, souffrante ou militante, Jérusalem est la rumeur du monde. Elle est son bruit et sa fureur. Il en faut du souffle pour raconter cette histoire. Simon Sebag Montefiore en est généreusement doté. Tout comme il est plein de scrupule lorsqu'il s'agit de confronter la mythologie à la réalité. Avec Melville, Thackeray, Flaubert, par exemple, il nous dit l'état misérable dans lequel ces voyageurs découvrent la Ville trois fois sainte. "Un charnier entouré de murs où pourrissent les vieilles religions", Thackeray. Le quartier juif et "ses ruines puantes à la vénérable saleté", Melville. Le Saint-Sépulcre, "un amas à demi en ruine de grottes moisies qui sentent la mort", encore Melville. Et puis Flaubert, sur les pitoyables affrontements qui opposent les gardiens du même Saint-Sépulcre, avec ces "Arméniens qui maudissent les Grecs qui détestent les Latins qui exècrent les Coptes".  
Mais, au-delà du récit passionnant et maîtrisé de ces trois mille ans d'histoire, ce qu'il faut plus encore saluer, c'est l'exceptionnelle probité dont il fait preuve dans le traitement des conflits contemporains. Il en sait trop pour accepter que Jérusalem soit la "capitale éternelle" de quiconque. Avec Athènes, elle est notre capitale éternelle à tous. - http://www.lexpress.fr/culture/livre/jerusalem-biographie_1068983.html


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