Metin Arditi
Metin Arditi a quitté la Turquie à l’âge de sept ans. Après onze années passées dans un internat suisse, il étudie à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, où il obtient un diplôme en physique et un diplôme de troisième cycle en Génie Atomique. Il poursuit ses études à l’Université de Stanford. Il habite Genève, où il est très engagé dans la vie culturelle et artistique, et enseigne à l’École polytechnique. Il est Président de l’Orchestre de la Suisse romande. Il préside également le Conseil culturel de l’École polytechnique de Lausanne. Il est le fondateur et le co-président (avec Elias Sanbar) de la Fondation « Les Instruments de la Paix-Genève », qui favorise l’éducation musicale à des enfants de Palestine et d'Israël. Il est membre du Conseil de la Fondation du Conservatoire de musique de Genève. Il a présidé la commission de construction du Musée Martin Bodmer, à Cologny. - wikipédia
- 2005 : Roman : Dernière lettre à Théo , (Editions Actes Sud, Arles)
- 2006 : Roman : La Pension Marguerite, (Editions Actes Sud, Arles)
- 2006 : Roman : L'imprévisible, (Editions Actes Sud, Arles)
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2007 : Roman : La fille des Louganis , (Editions Actes Sud, Arles)
- 2009 : Roman : Loin des bras, (Editions Actes Sud, Arles)
- 2011 : Roman : Le Turquetto, (Editions Actes Sud, Arles)

Se pourrait-il qu'un tableau célèbre – dont la signature présente une discrète anomalie – soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne ? Un égal du Titien ou du Véronèse ?
Né à Constantinople en 1519, Elie Soriano a émigré très jeune à Venise, masqué son identité, troqué son nom contre celui d'Elias Troyanos, fréquenté les ateliers de Titien, et fait une carrière exceptionnelle sous le nom deTurquetto : le "Petit Turc", comme l'a surnommé Titien lui-même.
Metin Arditi retrace le destin mouvementé de cet artiste, né juif en terre musulmane, nourri de foi chrétienne, qui fut traîné en justice pour hérésie…
Ce qui définit un homme ce n’est pas sa couleur, sa race ou sa religion, c’est son cœur. C’est ce que rappelle Metin Arditi, romancier, professeur et président de l’Orchestre de la Suisse romande, dans son nouveau livre intitulé Le Turquetto. L’histoire d’un peintre imaginaire de la Renaissance dont on aurait perdu tous les tableaux, à l’exception d’un seul. Cette variation brillante et émouvante sur l’identité est l’un des grands succès de cette rentrée.- http://www.franceinfo.fr/chroniques-le-livre-du-jour-2011-10-02-le-turquetto-de-metin-arditi-566072-81-176.html

Lors de la présentation du tableau, c'est la catastrophe. Les personnages sont représentés sous les traits des peintres de l'époque, mais en juifs. Le Turquetto se représente d'ailleurs aussi en Juda.
Eli repart vers Constantinople sous le nom d'Ali et devient hammal pour le patron d'une tannerie. C'est au cours de ses livraisons qu'il va retrouver Zeytine Âbi, le mendient cul-de-jatte et qu'ils deviendront compagnons jusqu'à la mort ce celui-ci.

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